snake

13.1.12

 Dans le rythme d'une chanson ou d'une danse, le mouvement des éléments était actif, chaque nouvel élément n'apparaissait que lorsque le précédent avait disparu, en demeurant simplement dans notre esprit. Ici en revanche, dans la formation d'une forme plastique, le nouvel élément ne fait que s'ajouter à l'ancien, qui n'existe plus dans notre esprit, mais qui occupe une place bien définie dans l'espace.
 La sensation de rythme se crée par la corrélation entre les éléments qui existent réellement, par leur existence simultanée et réciproque.
M. la. Guinzbourg, le rythme en architecture, Infolio, p. 29

nb : Guinzbourg a écrit cela à propos de l'architecture ; mais cela est plutôt juste dans le cas de la bande-desinnée.

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